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CONSERVATION DES FOURRAGES PLASTIQUES AGRICOLES : FAITES LE BON CHOIX

© CHRISTIAN WATIER

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L'ÉLEVAGE EST UN GROS CONSOMMATEUR DE PLASTIQUE : 35 000 t de bâche et de film d'enrubannage, 15 000 t de ficelle et 8 500 t de filet sont achetés chaque année en France. Des plastiques qui, pour la plupart, disposent ou disposeront bientôt d'une filière de recyclage organisée. Au-delà de ces chiffres, l'enjeu pour l'éleveur laitier est de réussir la conservation de ses fourrages au meilleur coût.

Pour l'ensilage de fourrage humide, nous avons constaté que toutes les économies ne sont pas bonnes à faire. Les pertes dans un silo à la suite d'une couverture non hermétique peuvent être énormes. C'est 1,5 ha, sur 10 ha récoltés, qui disparaît à la suite de mauvaises fermentations et de moisissures. L'utilisation d'une seule bâche neuve, souvent sans label, est largement insuffisante. L'usage d'un film fin sous la bâche, comme le font la majorité des éleveurs allemands, mériterait de devenir la norme. Mais une couverture parfaitement hermétique ne sauvera jamais un ensilage mal fait, c'est-à-dire le plus souvent mal tassé. Sur les fourrages semi-humides, l'enrubannage en continu mériterait un plus grand développement, ne serait-ce que pour l'économie de plastique qu'il permet et la vitesse du chantier bien supérieure à l'enrubannage mono-balle. Quant au foin, ficelle ou filet ? À vous de juger où se situe le meilleur coût.

DOMINIQUE GRÉMY ET JÉRÔME PEZON

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